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Festival du Piou Piou - 23/08/2012 - Besançon et Pelousey

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Pour la 3ième année consécutive, le festival du Piou Piou pose ses œufs à Besançon et Pelousey.

Organisé par l'association No Fate, ce festival se démarque par sa programmation éclectique autour des musiques actuelles.

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Un autre de ses points forts est le mélange des publics : des teufers aux familles, tout le monde y trouve son compte.

Une belle occasion de favoriser les rencontres et briser les idées reçues.

Pour sa programmation, le Piou Piou nous a concocté un savoureux mélange d'acteurs de la scène locale et d'invités.

Le festival démarre jeudi dans les bars, cafés concerts et galeries de Besançon. Ces lieux sympathiques gérés par des passionnés ont toujours étés un soutien de taille pour la culture alternative.

Ce sont les ateliers Zone Art qui inaugurent le festival. Olivier Ventron nous présente le festival lors d'un petit discours avec une conviction communicative. Sous un beau soleil de fin d'après-midi la cour du Champagney accueille la chorale la Chantoilotte au grand complet. N'ayant pour seuls instruments que leur voix, les choristes chantent un répertoire allant de la renaissance à la chanson contemporaine.

Au programme : de magnifiques harmonies sacrées, des chansons populaires et un petit passage par Jean Ferrat et Georges Brassens. Les spectateurs attentifs auront pu voir avec quelle intensité et quelle précision le chef de chœur dirige le concert ; celui-ci n'a rien à envier à l'énergie et au talent d'un chef d'orchestre.

L'après-midi continue sous la verrière des ateliers Zone Art, qui accueille régulièrement les concerts et les vernissages des artistes invités.

Bixbi Fabrika Dub, aussi connu sous le pseudo PH7, nous propose un set Abstract Dub mêlant mix et live. Comme toujours dans l'univers singulier de l'artiste, on retrouve quelques références à des titres expérimentaux et autres remix inédits.

Bixbi est également réputé dans la région comme membre actif de l'association Spécimen Urbain.

C'est au tour de Polemik Viktor de jouer sous la verrière. Pour notre plus grand plaisir, ce bidouilleur électronique va réveiller le Floydien qui sommeille en chacun de nous. Son live psychédélique envoutant, oscillant entre ivresse et angoisse résonne jusqu'au fond de nos âmes.

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La musique de Polemik Viktor entre en résonnance avec les peintures et sculptures abstraites exposées à Zone Art, et voilà le public plongé dans l'atmosphère d'un autre monde.

Zone Art persiste et signe dans l'électronique avec l'arrivée de Inclose. Nous l'avions vu la semaine dernière à l'après-midi électronique organisé par le Citron Vert à la gare d'eau.

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Avec le live d'Inclose, le début de soirée prend une tournure plus dancefloor.

Avant que Zone Art ferme ses portes, le Piou Piou nous offre un dernier « live act » avec Psypod.

Au bar le Marulaz, c'est la chanson Française que le Piou Piou met à l'honneur.

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La soirée démarre avec le chanteur et guitariste Femtö. Il s'est fait connaître en participant à plusieurs groupes comme AoF et Sténo P.

Ce soir il se la joue solo ; c'est l'occasion pour le public de découvrir l'artiste sous un nouveau visage, avec des textes plus personnels et une musique plus épurée.

C'est le trio Fish and Chips qui reprend la scène du Marulaz. Un chanteur, une guitare, un cajon et – plus inattendu – une flûte traversière.

Le groupe – c'est une bonne surprise – n'hésite pas à jouer la carte de l'improvisation. Et après quelques chansons le public est invité à participer au concert.

C'est enfin un bluesman solitaire qui termine la soirée au Marulaz. Guitares en main, Guy Pothier vient nous compter ses histoires, nous faire part de ses émotions, sans oublier un peu d'humour.

Le crédo du chanteur compositeur est le feeling blues, mais il fera aussi quelques détours du côté du jazz, du funk, et de la bossa.

Comme l'an dernier, le festival du Piou Piou met le funk aux Arcades. Le bar sera animé par DJ Fresh et le duo Funk the Power.

DJ Fresh nous délivre un set hiphop oldschool, mixé et assaisonné de scratch aux platines.

Winston Smith et Mr Mow de Funk the Power reprennent les commandes avec une avalanche de 33T et de 45T. Grand classiques ou petites perles rares, la recette idéale d'une bonne soirée.

Pour les fans d'électro pur et dur, le Piou Piou et le Maquis nous propose une line-up détonante.

Yata commence la soirée avec un live 8-bit à l'ancienne.

Pas de samples, tout est vintage, circuit bending et console de jeu modifiée sont mis à profit pour créer cette musique aux accents si particuliers.

Défouloir pour les plus jeunes et madeleine de Proust pour les plus anciens, le live de Yata met le feu au Maquis !

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C'est le DJ Manickéen qui reprend la suite au platines. Bien connu du milieu underground electro, son set est très attendu. BPM soutenus et sonorités tribales au menu !

Enfin, c'est Alix, DJ du crew Underpolis, qui termine la soirée. Un set 100% Vinyle avec de la Drum'n'Bass sauvage et décapante jusqu'au bout de la nuit !

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Vendredi, le festival continue à Pelousey. L'équipe du festival a vu les choses en grand ; trois scènes sont installées sur la zone de loisir, et aussi de nombreux stands.

C'est le groupe Cadillac Corrida qui commence. Créé en 2010 par deux anciens de Run Of Lava, Cervez et Mainro, le groupe délivre un rock'n'roll détonant.

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Ils n'ont pas failli à leur réputation et sur scène les quatre musiciens envoient du lourd !

Vient alors le moment tant attendu par les habitués : la « corrida », sorte de jeu au cours duquel Cadillac Corrida vous paye l'apéro ! Surprise, ce sont Lez Appétissantes qui font le service !

Changement de style avec la DJette Amy Binouze. Son set est orienté post punk / synth-wave, des choses que l'on n'entend pas très souvent de nos jours.

Les quelques afficionados du genre sont ravis, le reste du public (re)découvre ces sonorités originales et typiques des années 80.

Trentenaire comme moi, je lui demande comment elle est arrivée à ce genre musical confidentiel. Amy a commencé par s'intéresser au rock. Puis la découverte du groupe Grauzone de Stéphane Echer fut un déclencheur, qui lui a ouvert les portes de l'univers de la synth-wave.

Ce style est né dans la mouvance post-punk, créé par des musiciens rock qui restaient sur leur fin après la fin de l'aventure Punk, lui-même créé après la fin de l'aventure Hippie. Ce contexte historique explique la dose de noirceur et de second degré présente dans les textes.

Mais la principale caractéristique du mouvement synth-wave reste l'emploi de machines électroniques par les musiciens rock.

A l'inverse de ce qu'ont fait les musiciens disco lors de leur passage à l'électronique, les musiciens synth-wave ne vont pas hésiter à déformer, distordre, faire « grincer » leur machines.

Ces sonorités « acides » seront également ensuite très utilisées dans la variété dans une version édulcorée.

Amy Binouze fait partie de ces DJ inconditionnels du vinyle. Je lui demande alors comment elle a fait pour se procurer ses disques, une bonne partie n'ayant eu que des tirages confidentiels.

« La plupart viennent de rééditions ; ce sont notamment les labels Minimal Wave (US) et Burn Bad (FR). Les disques d'époque sont rares. »

Je suis également surpris d'entendre beaucoup de textes en français.

« Il y a quelques artistes dans l'hexagone, mais surtout il y a une grosse scène synth-wave en Belgique » m'explique-t-elle.

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Amy Binouze est également l'une des fondatrices de l'association LDLP, à Strasbourg.

Regroupant de nombreux membres ayant chacun une couleur musicale différente, LDLP organise des concerts et émissions de radios.

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Retour au rock sous le chapiteau avec le groupe bisontin Slide On Venus.

Leur « power pop » est à la fois énergique et mélodieuse ; les connaisseurs retrouveront les influences de Biffy Clyro et Foo Fighters.

Depuis leur création en 2007 les 4 musiciens et chanteurs ont déjà produit 3 EP et comptent plus d'une centaine de concerts à leur actif, dont un passage au festival de Bourges et en Angleterre.

Sur la scène extérieure on retrouve le duo de rappeurs Primate, accompagné aux platines par DJ Masta.

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Ils s'étaient déjà faits remarqués, notamment lors des deux derniers festivals Electroclique ainsi qu'aux découvertes du printemps de Bourges.

Et pour cause ; Blakstarr et Matéo font partie de ceux qui apportent un nouveau souffle au rap français.

D'abord par leur univers décalé et surprenant. Certains de leurs textes sont engagés, d'autres jouent la carte de l'humour ce qui apporte une bouffée d'air frais dans le hip-hop.

Ensuite, Primate parie sur l'improvisation, avec un certain sens de la mise en scène.

C'est devenu une tradition : dans tous leurs concerts, ils font circuler un cahier dans le public en invitant les spectateurs à inscrire un mot de leur choix sur chaque page.

C'est alors à tour de rôle que Blakstarr et Matéo doivent improviser une chanson utilisant tous les mots proposés par le public.

Autre signe singulier de Primate : leur intérêt revendiqué pour l'électro. Une fois encore, ils nous ont délivrés sur scène quelques chansons « rap-électro » dignes d'intérêt.

Sous le chapiteau, le rock se fait un peu plus dur avec l'arrivé des Jack and the Bearded Fisherman.

Ces « pêcheurs barbus » délivrent un son qui trouve sa place quelque part entre le « blues néandertalien » et « la fureur noise ».

Ça bouge pas mal pour eux en ce moment, ils sont revenus il y a peu d'une tournée dans le nord de l'Europe, et sont en train de préparer un prochain album pour début 2013.

Sur la scène extérieure, le public peut découvrir une création issue de la collaboration entre deux artistes : le musicien 9th Cloud et le VJ Air Solid.

9th Cloud commencé la musique très tôt par du montage à base 45T sur des cassettes. Il faut dire que ses parents avaient un jukebox, dont les disques devaient être changés régulièrement… ceux-ci n'étant pas perdus pour tout le monde !

Logiquement, 9th Cloud s'est intéressé au mix et a commencé par être DJ, puis à composer ensuite. C'est le hip-hop qui l'a le plus influencé, avec des références comme DJ Premier.

Aujourd'hui sa musique est orientée du côté du glitch-hop. Le regain d'intérêt que connait le abstract hip-hop aujourd'hui tombe on ne peut mieux pour lui.

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Air Solid est le projet VJ de Romain. La création qu'il projette ce soir a été spécialement créée pour 9th Cloud.

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En effet, ce sont les interactions entre la musique et la vidéo qui l'intéresse. Romain veut absolument éviter de tomber dans « les VJ permanents projetés tout au long d'un festival que personne ne regarde ».

Romain est un designer au sens large du terme. Après des études d'architecte d'intérieur, il fait aussi des flyers, de la 3D, et du design d'objets.

Le duo 9th Cloud et Air Solid vont jouer aux « Jardins Synthétiques » à Toulouse le 20 octobre, puis à « Bastia Ville Digitale » le 3 novembre.

Ils travaillent également sur un nouveau projet mêlant théâtre, cinéma et musique, pour « Marseille Provence capitale européenne de la culture ».

Pour clôturer les concerts du vendredi, le festival du Piou Piou a choisi un artiste qui a su combiner les forces du rock et de l'électro : c'est Näo Live Band que l'on retrouve sous le chapiteau.

Näo a un parcours musical assez long. Il a commencé comme guitariste dans le groupe Néofit. Puis il découvre les musiques électroniques avec le collectif Incomplet Sound System.

C'est il y a dix ans, en 2002, que nait le projet Näo.

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Nourri de multiples influences, Näo trouve un style qui lui est propre et se forge une solide réputation.

Cherchant l'originalité, il n'hésite pas à expérimenter de nouveaux concepts ; il a notamment réalisé un ciné-mix de Metropolis.

Il y a deux ans il s'entoure d'un guitariste (Jordan) et d'un batteur (Thibault) et ensemble ils forment Näo Live Band.

Le groupe délivre une musique particulière, à la fois mélancolique et rageuse.

Le succès est rapidement au rendez-vous ; le groupe enchaîne de nombreuses dates en France et à l'étranger, et signe avec le label allemand Ant Zen en 2011.

Marque de fabrique du festival du Piou Piou, les toilettes ont leur scène ! Animée par la joyeuse bande de Radio Capsule, Toilettes Mix(tes) propose une sélection de vinyles tantôts oubliés, décalés ou kitchissimes.

A défaut de tirer sur le pianiste le public pourra tirer sur les DJ avec le pistolet en plastique de la console Super Nintendo qui lui est mise à disposition.

Samedi le festival continue à Pelousey. L'après-midi propose de nombreuses animations pour toute la famille.

Les enfants sont d'abord invités à laisser libre cours à leur créativité avec le stand de dessin et de graph au pochoir.

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Pendant toute l'après-midi, l'artiste NaCl Ewp Lcg et ses camarades réaliseront également plusieurs graphs sur les murs éphémères de l'espace de loisir.

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Le public pourra ainsi découvrir les différentes étapes de création d'un graph jusqu'au résultat final.

Sur scène, le spectacle commence avec le match d'impro proposé par l'association régionale de théâtre d'improvisation et la ligue universitaire d'improvisation de Franche-Comté. Deux équipes d'acteurs s'affrontent.

Voici les règles du jeu : l'arbitre annonce un thème et le nombre de joueurs devant participer au match.

Après un bref moment de réflexion, chaque équipe envoi ses candidats sur scène… chaque acteur doit alors improviser, en tenant compte de que viennent de faire ses adversaires… les histoires ainsi construites peuvent prendre une tournure complétement inattendue.

Sous le chapiteau, les enfants peuvent découvrir l'étrange histoire de la rencontre entre Ouk, le clown maladroit, et… un escargot géant ! A partir de ce scénario, le comédien James COSTA construit au travers de son personnage Ouk un spectacle comique au cours duquel il mettra à profit toutes les disciplines du spectacle vivant qu'il a eu le bonheur d'expérimenter.

A mi-chemin entre le théâtre, le conte et le cirque, Ouk sort des sempiternels clichés du clown et nous offre près d'une heure de spectacle inédit.

La scène Wurst s'anime à son tour en accueillant un autre artiste charismatique : Raoul Gaglio et sa musique potagère. Mettant à profit cucurbitacées séchés, coquilles, graines, morceaux de bois et outils de jardin, Raoul a imaginé et construit tout un orchestre d'instruments à vent, à corde et à percussion.

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Raoul Gaglio a l'imagination fertile et ne se contente pas de nous proposer un simple concert. Sous les traits de son personnage Oulra le farfadet, il met en scène une histoire, à laquelle le public est peu à peu amené à participer.

Le spectacle fini en apothéose avec une symphonie célébrant les quatre saisons.

Les familles ont également pu découvrir de nombreux autres stands présents sur le festival : la photo créative avec Virginie The Glint, l'écologie avec les militants de Mountain Riders, le maquillage, la science amusante avec les Petits Débrouillards, les Cerfs-volants de combat avec Full Manjha, le collectif Ensemble réduisons les risques de Besançon, tous les artisans de Zone Art et Z-Clothing.

Les concerts commencent en fin d'après-midi.

C'est Alfred Massaï qui commence. Il y a cinq ans, le chanteur Bisontin s'est entouré de plusieurs musiciens ; la particularité de sa formation est qu'elle est polymorphe. Au grès des évènements et de ses envies, il va soit se produire avec sa troupe au grand complet avec ses 5 membres, ou bien en mode « cabaret », seulement accompagné par deux musiciens.

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C'est justement en « cabaret » qu'Alfred Massaï se présente à nous, avec son contrebassiste et son clarinettiste.

Alfred Massaï montre une fois de plus qu'il réussit l'alliance entre les textes et la musicalité.

Sur une instrumentation aux accents teintés de Jazz et de musique tzigane, ses textes tantôt poétiques ou engagés rebondissent de plus belle.

La scène Wurst accueille ensuite la joyeuse bande des Rootikal Hifi.

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Formé autour de membres d'Up Down Sound et Distilerz Sound System, les trois compères nous proposent une sélection roots / reggae / stepper / dub.

Leurs armes sont simples et efficaces : une platine, des bonnes « tunes » en vinyle, un micro et une boîte magique avec effets et reverb.

Dès le premier morceau l'ambiance est tout de suite là !

Il faut dire que les membres de Rootikal Hifi ont fait leurs preuves en animant de nombreuses soirées, émission de radios, sans oublier leur contribution à de nombreuses actions en faveur de la promotion du Reggae et des musiques Jamaïcaines.

Rafael Aragon enchaîne avec live cumbia / global beats. Polyvalent, il est à la fois musicien, compositeur, DJ et producteur. Eclectique, il s'est rapidement intéressé au « Global Beats », qui consiste à utiliser les folklores de tous les pays pour les mettre au gout du jour.

C'est ainsi que musiques traditionnelles africaines, cubaines et des Balkans rencontrent avec délice les BPM endiablés de l'électro d'aujourd'hui. Le résultat : une ambiance dancefloor détonante !

La scène Wurst accueille ensuite un autre afficionado de la Cumbia : Pedrolito. Ce DJ est aussi et surtout réputé pour ses émissions sur Radio Global.org. Passant des heures à dénicher de nouvelles créations musicales originales et éclectiques, Pedrolito nous fait voyager vers de nouveaux horizons.

Avec Robby comme programmateur, le festival du Piou Piou ne pouvait passer à côté de Pedrolito. Cumbia !

Robby étant lui aussi un découvreur de talent réputé aussi bien sur les ondes de Radio Campus que dans les cafés-concerts de Besançon.

C'est Indian Jones qui termine le concert sur la scène Wurst. L'Amérique du sud est toujours à l'honneur, avec au programme Tropical Masala, Moombahton, et Baile Funk. Sonorités langoureuses et rythmes endiablés, l'été fut chaud au Piou Piou !

Le chapiteau ouvre ses portes avec le groupe Tock'Art. Les sept musiciens et chanteurs du groupe font preuve d'une énergie débordante ! Et de polyvalence aussi.

Leur discographie navigue tour à tour dans les univers du rock, du funk, de la pop, et de la chanson française… le tout avec une bonne dose d'humour. Qu'on se le dise, la musique festive ne se limite pas au ska !

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A plusieurs reprises ils surprennent le public. Tel est le cas lorsque les cuivres délaissent leurs instruments le temps d'une chanson pour une chorégraphie improvisée, ou encore lorsque tous les membres du groupe se lancent ensemble dans un solo de percussions.

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Une autre surprise attendait les spectateurs du Piou Piou. Sur la scène extérieure, l'artiste Nicotine présente sa projection vidéo. Sur fond de musique électro, un mélange mélancolique et parfois effrayant d'images s'enchaîne.

A première vue le message paraît simple mais Nicotine balade nos âmes et nous égare dans son univers insaisissable.

La vidéo joue avec l'association du noir et blanc et de la couleur, et sur l'apparition de plans macros, pour créer un monde irréel.

Les spectateurs, au début simplement intrigués, resteront scotchés jusqu'à la fin. Chacun y trouvera une interprétation différente, et c'est peut-être là le vrai sens de l'art : nous révéler des choses sur nous-même.

Le Piou Piou fait maintenant place au Dub.

Mr Zèbre arrive sur scène avec son live dub-stepper. Avant d'en arriver là, l'artiste a fait connu d'autres aventures musicales avec des compositions drum'n'bass, breakcore et ambiant.

Son live est marqué par ce parcours et possède comme ingrédient principal des instrumentations électroniques, agrémenté de samples vocaux et acoustiques.

Nouvelle surprise pour le public, Krilong, le saxophoniste du groupe Tetra Hydro K, rejoint Mr Zebre pour jouer quelques chansons en duo.

C'est justement Tetra Hyrdo K – ou THK pour les intimes – qui arrive ensuite sur la scène extérieure.

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Loin de s'en tenir uniquement aux sonorités du Dub classique, la musique du duo bisontin est marquée du sceau de la «Bass Music». Il faut dire que Kanay, qui forme THK avec Krilong, est originaire de la scène électronique underground. Il figure parmi les membres actifs de l'association le Citron Vert.

Véritable alchimie entre machines et saxophone/mélodica, Tetra Hydro K nous a concocté une subtile décoction à base de Skank, de Dubstep et de Drum & Bass…

THK connait un succès grandissant et enchaîne les dates à travers toute la France. Le groupe vient de sortir un double vinyle intitulé « indigestion de wawasch ».

Sous le chapiteau, les concerts continuent avec Valerio Big Band. A l'origine du projet, le très charismatique chanteur, saxophoniste et flutiste Valerio. Après un premier album solo en 2004, il décide de s'entourer de musiciens pour partir en tournée.

Les concerts rencontrent un vif succès ; souhaitant conserver cette énergie, le « Valerio Big Band » ainsi formé enregistre en 2007 un album justement intitulé « Au grand complet… ».

Valerio nous délivre des textes fins et engagés sur une instrumentation à mi-chemin entre jazz, reggae et dub. Valerio Bug Band poursuit sa route ; après avoir sorti un nouvel album l'an dernier ils enchaînent à nouveau les tournées.

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Remettre au gout du jour le folklore, ça marche aussi avec notre bon vieux répertoire traditionnel franchouillard. Les six compères de Nadamas avec leur « raggamusette » en sont la preuve !

C'est leur musique festive et engagée qui clôture la soirée. Eux aussi mélangent les textes décalés avec d'autres plus revendicatifs. Mais c'est surtout le sens de la fête qui est leur marque de fabrique ; pour eux « tout le monde doit danser ! »

Après un premier album en 2009, Nadamas s'est taillé une réputation et commence à s'exporter en dehors de la Franche-Comté.

Ca y est, les concerts sont terminés. Mais le Piou Piou a plus d'une corde à son arc et le lendemain dimanche, il nous offre une après-midi sportive avec le Best Trick Contest, au cours duquel skateurs et Yamakasi s'affrontent.

Le long d'un parcours d'obstacles spécialement aménagé pour l'occasion, ces free-riders défient la pesanteur, offrant au public des acrobaties plus impressionnantes les unes que les autres.

Ce troisième festival du Piou Piou s'achève dans la bonne humeur. Que dire pour conclure ?

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D'abord que la qualité artistique, la créativité et l'éclectisme étaient, une fois de plus, au rendez-vous.

Il faut ensuite rendre hommage au travail de l'association No Fate, et à sa double volonté d'offrir un évènement de qualité avec des prix accessibles à tous.

Enfin, il faut féliciter tous celles et ceux sans qui cet évènement n'existerait pas.

Olivier, qui s'est battu pour défendre l'association et le festival malgré les difficultés administratives et financières.

Robby qui a fait un travail de fourmi pour nous proposer une programmation originale et de qualité.

Tous les artistes, qui ont accepté de soutenir le festival et dont beaucoup sont venus de l'autre bout de la France.

Julie, Seb, Arnaud et l'ensemble des bénévoles qui ont couru partout toute la semaine pour répondre à tous les problèmes techniques et d'organisation.

Catherine BARTHELET, la maire de Pelousey, qui a soutenu le festival du Piou Piou et l'a accueilli dans son village depuis 3 ans. C'est d'autant plus remarquable que toutes les associations de musiques actuelles savent combien il est difficile d'organiser des événements en milieu rural.

Enfin, les bars de Besançon qui ont accueilli les concerts le jeudi soir ; récemment, plusieurs d'entre eux ont soit fermé ou soit dû renoncer à l'organisation de concerts.


Ci-dessous vous trouverez les photos et les vidéos de tous les concerts et de chaque animation.


9th Cloud
Glitch Hop
Icone
Alfred Massaï
Chanson française / Acoustique
Icone
Alix
Drum'n'Bass
Icone
Amy Binouze
Selecta Synth Punk / Coldwave
Icone
Cadillac Corrida
Heavy And Rock N' Roll Band
Icone
Femtö
Chanson Française
Icone
Fish and Chips
Chanson Française
Icone
DJ Fresh
Hiphop / Soul / Funk
Icone
Icone
Guy Pothier
Chanson Française
Icone
Inclose
Electro / Minimale / House
Icone
Indian Jones
Tropical Masala
Icone
Jack And The Bearded Fishermen
Rock / Post-punk / Shoegaze
Icone
Icone
Manickeen
Techno / Trance / Live Electronics
Icone
Le Maquis
Lieu / Bar / Café-concert
Icone
Mr Zèbre
Dub
Icone
Nadamas
Raggamusette
Icone
Nao
Electronica Rock Noise
Icone
Nicotine
Vidéo
Icone
Icone
Pedrolito
Tropical Bass
Icone
PH7
Ambiant / Abstrakt
Icone
Polemik Viktor
Ambiant Dub
Icone
Primate
live électro hip hop
Icone
Psypod
Hardstep / Drum'n Bass
Icone
Radio Capsule
Radio Associative
Icone
Rafaël Aragon
Cumbia - Global Beats
Icone
Raoul Gaglio
Musique Potagère
Icone
Rootikal Hifi
Roots Reggae Dub
Icone
Icone
Tetra Hydro K
Dub Steppa / Drum
Icone
Tock'Art
Chanson Festive
Icone
Valerio Big Band
Reggae dub
Icone
Yata
Chiptune 8bit
Icone

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