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Festival Serious Road Trip - 18/10/2012 - Avanne (25)

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Cette semaine, l'association « Sérious Road Trip Connexion Humanitaire Bisontine » organise son festival annuel. Au programme, du cirque, de la musique, du spectacle vivant !

Mais le Sérious Road Trip c'est quoi au juste ?

L'histoire commence à Londres en 1991. Des artistes qui voulaient voyager achètent et transforme un ancien bus à impériale, et créent l'association « Sérious Road Trip ». Leur périple les conduit jusqu'en Yougoslavie.

Le pays est alors en guerre. Ils se demandent « que faire ? »

La première idée qui leur vient à l'esprit est d'apporter de l'aide alimentaire et médicale aux populations ; mais ils se rendent à l'évidence : les associations humanitaire savent le faire beaucoup plus efficacement.

« Et si nous faisions ce que nous savons faire de mieux ? »

C'est décidé, les artistes décident d'apporter du spectacle et du divertissement aux populations en difficulté. A première vue, l'idée peut paraître saugrenue mais au contraire, elle est appréciée.

En effet, pour soutenir les peuples qui vivent dans un contexte difficile, on pense souvent uniquement aux besoins matériels, en oubliant que la culture est aussi un besoin.

De plus, un moment de divertissement permet d'échapper, le temps d'un spectacle, à une réalité tragique.

Quelques français faisaient partie du groupe. De retour au pays, ils ont importé le concept et créé la « Connexion Humanitaire Française » en 1995, à Orléans.

Ils sont développé le cirque pour aider les personnes en difficulté, qu'ils soient dans des pays en guerre mais aussi chez nous. Ainsi plusieurs spectacles ont étés organisé pour les personnes défavorisées, handicapées ou hospitalisées.

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Le projet continue à faire des émules. En 2000, la « Connexion Humanitaire Bisontine » voit le jour. Plusieurs autres émergeront dans d'autres villes à leur tour.

Les bisontins organisent leur premier voyage à destination de la Roumanie. De nombreux liens sont tissés.

Une « Connexion Humanitaire Roumaine » sera même créée quelques années plus tard.

Plusieurs autres pays seront visités, notamment la Palestine. Malgré plusieurs difficultés pour traverser les frontières, ces artistes engagés ne se sont jamais découragés et ont à leur actif plusieurs spectacles humanitaires.

En 2005, la Connexion Humanitaire Bisontine décide de créer un festival. L'idée est de se faire connaître, d'offrir un spectacle accessible à tous, et de récolter des fonds.

Tous les artistes jouent bénévolement. En plus de faire une bonne action, chaque artiste peut se faire connaître et aussi et surtout tisser des liens avec les autres.

Le festival « Sérious » aura lieu chaque année à Besançon et connait un succès grandissant ; en 2012, travaux oblige, il s'intalle pour sa 7ième édition dans le village d'Avanne-Aveney.

La Connexion Humanitaire Bisontine continue son petit bonhomme de chemin. Dans les cartons, un voyage en Turquie et un projet à Bethoncourt.

Retrouvez plus d'infos sur leur site internet et les réseaux sociaux

J'ai eu le plaisir de pouvoir couvrir tous les spectacles pendant les quatre jours de ce festival.

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Dans les lignes qui suivent, je vais vous présenter chaque spectacle. Des liens renvoient vers des galeries photo en bas de la page, et sur les sites Internet des artistes. Des vidéos sont également disponibles.

Le festival s'ouvre avec la pièce de théâtre burlesque « Habibi, Mein Schatz ! », créé par la compagnie Strüdel.

Les deux acteurs, Sigrid et Houari, voulaient d'abord caricaturer les stéréotypes véhiculés par l'enseignement des langues.

L'apprentissage des langues étrangères est présenté aux élèves comme une ouverture d'esprit, mais paradoxalement les manuels scolaires montrent la culture des pays étrangers de façon très caricaturale.

Je me souviens encore des Patty and Sam de mon livre d'anglais, et de leurs homologues allemands ou espagnols.

La pièce commence par un cours de langue aux allures de dialogues de sourds, distillé par le couple parfait formé par les personnages Gilda et Abdel-Karim. Fou rire dans le public.

Ensuite l'histoire évolue, le couple se fissure peu à peu… La pièce nous invite à réfléchir sur les relations hommes/femmes, les conventions sociales, et les rapports humains en général.

« Habibi, Mein Schatz » mêle émotion et action, la pièce étant agrémentée de plusieurs acrobaties spectaculaires.

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Sigrid et Houari sont tous deux d'origine Franc-Comtoise. Ils ont connu le Sérious Road Trip dès son origine, et vivent maintenant à Paris. Si « Habibi, Mein Schatz » est le 1er projet qu'ils ont entièrement conçu de A à Z, ils participent chacun également à plusieurs autres spectacles, qu'il s'agisse de théâtre ou d'arts du cirque.

Houari a étudié l'art du spectacle puis a travaillé avec le Théâtre des Valises. Sigrid a fait une école de clown, puis une école de théâtre. Leur spectacle mélange les disciplines artistiques, c'est d'ailleurs le fil conducteur de ce festival.

La deuxième partie de soirée est consacrée au cinéma.

« Freaks » est un film de Tod Browning mettant en scène les « bêtes de foire » dans un cirque de 1930. Ce film, qui fête les 80 ans de sa sortie cette année, est rapidement devenu culte. David Lynch reprendra les mêmes thématiques en 1980 dans Elephant Man.

Freaks nous est projeté ce soir en ciné-concert ; les deux artistes de The Unknown Orchestra créent en direct une bande son. Multi-instrumentistes, ils ont recours successivement à un clavier, un saxophone, une guitare, un accordéon, mais aussi à une platine, des cassettes, des effets, et au circuit bending.

The Unknown Orchestra réalise des ciné-concerts depuis 2001. L'aventure a commencé par quelques musiciens qui ont eu l'occasion de travailler sur un film, et qui y ont pris goût.

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A l'origine le groupe était une formation rock traditionnelle guitare/basse/batterie de quatre musiciens, puis le projet a évolué.

C'est avec les grands classiques du cinéma en noir et blanc qu'ils travaillent. Ils ont découvert « Freaks » lors d'un projet développé en Irlande ; ils le jouent depuis 5 ans avec le Sérious Road Trip.

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The Unknown Orchestra fait partie du collectif HAK Lo-Fi Record

Vendredi, le festival du faire quelques changements dans sa programmation. Le public va avoir droit à un spectacle inattendu.

Marie-France Bourassin, la chef de cœur/psychothérapeute/entrepreneuse en voix, commence son spectacle à l'extérieur du chapiteau.

Elle promet mont et merveilles au public, qui est trié en catégorie et placé manu-militari sur les bancs selon un système de classement assez strict. Et gare à ceux qui ne respectent pas les consignes !

Marie-France, droite comme un I sur son piédestal, vante les mérites de sa méthode Bourassin. Puis les choses sérieuses commencent.

Le public est invité à participé à des vocalises. Derrière ce spectacle burlesque et des paroles humoristiques se cache une technique astucieuse… Petit à petit une chorale prend forme. A la fin du spectacle, le public qui ne s'était pas du tout préparé à l'épreuve arrive à former un ensemble vocal.

Marie-France est incarnée par Claire. La jeune artiste a une formation de musicienne classique et de chanteuse lyrique. Rapidement, elle a eu envie de sortir du carcan habituel des concerts classiques. C'est grâce au théâtre burlesque qu'elle y est parvenue.

Elle a commencée par intégrer une troupe de théâtre qui avait besoin de musiciens. Claire a su dépasser cette fonction pour se construire un rôle de personnage musicien à part entière.

Marie-France Bourassin est née un peu par hasard.

Le théâtre marseillais où Claire travaille a organisé des portes ouvertes. Claire devait monter une impro dans la rue pour attirer le public.

Elle a eu l'idée de faire chanter les gens, ça a fonctionné, elle a décidé d'en faire un spectacle.

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Marie-France Bourassin est une caricature des nouveaux prophètes du développement personnel et des médecines new-age.

A la fois autoritaire et décalé, le personnage est un levier efficace pour entrainer le public avec elle.

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Personne ne sait si la méthode Bourassin est vraiment efficace, mais pour avoir essayé, il faut reconnaître que ça fait du bien !

Le deuxième spectacle de la soirée, « C'est quand même pas la fin du monde », mêle lui aussi musique et arts du cirque.

Deux personnages coincés dans un univers post apocalyptique luttent avec leurs déséquilibres et leur folie...

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...Silence...cirque, danse, musique... Ils s'interrogent sur le monde, l'amour, la mort, sans cesse rattrapés par leurs mauvais penchants.

Toni et Laetitia, qui forment « le Cirque du Désastre », se revendique du « Punk Baroque ».

Le Punk c'est faire les choses par soi-même, le Baroque c'est faire les choses à l'ancienne. Le Punk Baroque, c'est une esthétique décalée, un paradoxe anachronique et un univers déroutant.

Le duo a la volonté de défendre le cirque dans la musique. Plus généralement, ils défendent l'interdisciplinarité, et s'intéressent aussi à la danse et au jeu d'acteur. Toni et Laetitia ont tous les deux fait une école de cirque, et fréquentaient assidument le milieu musical underground à Chamberry.

C'est en participant à des scènes ouvertes qu'ils ont eu leurs premiers contacts avec le public.

« C'est quand même pas la fin du monde » est leur première création commune. Laetitia et Tony ont également chacun d'autres projets en parallèle.

Le public découvre maintenant la création vidéo de Nicotine intitulée « L'anus solaire ». L'œuvre avait été projetée la première fois au festival du Piou Piou à Pelousey. Pour cette deuxième séance, Nicotine, perfectionniste, a apportés quelques petites modifications à la dernière scène.

L'artiste a travaillé sur l'influence de l'espèce humaine sur son environnement, et la façon dont elle se comporte avec elle-même. L'œuvre est assez sombre et pessimiste, mais elle n'est pas un film de propagande ; au contraire, les scènes du film laissent un espace de liberté assez important aux spectateurs.

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Chacun y trouvera une interprétation différente, et c'est peut-être là le vrai sens de l'art : nous révéler des choses sur nous-même.

Nicotine attache beaucoup d'importance à la bande son.

Il a choisi d'utiliser deux morceaux du groupe Godspeed You. Les variations de rythme et d'humeur de ce rock progressif des temps modernes collent à l'ambiance de la vidéo pour créer un univers tantôt mélancolique tantôt effrayant.

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Le film et les autres productions de l'artiste sont visibles sur sa page viméo

Avant de faire de la vidéo, Nicotine a touché un peu à tout, notamment les arts graphiques. Il a eu l'occasion de faire quelques clips pour des groupes de musique, puis s'est ensuite lancé dans la création de courts métrages.

Avec la vidéo il a trouvé chaussure à son pied ; c'est cette discipline artistique qui lui permet d'exprimer le plus précisément ce qu'il a envie.

La soirée se termine par un concert. C'est le groupe punk WD40 qui monte sur scène.

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Créé il y a cinq ans à Besançon par quatre amis, WD40 s'est donné pour mission de dérouiller nos oreilles.

Ils sont motivés par l'envie de d'aller à la rencontre du public un peu partout. Leurs textes, en français, sont engagés et leurs références multiples : de Noir désir à Léo Férré, en passant par les textes de Proudhon.

WD40 a déjà tourné un peu partout en France ; nos amis Belges et Suisse ne devraient pas tarder à avoir le plaisir de les découvrir.

Le groupe vient de sortir son deuxième album intitulé « Notre jour viendra ».

Le festival reprend samedi après-midi avec des ateliers d'initiation au cirque.

L'atelier trapèze est installé sous un chapiteau, et comme il fait très beau, les autres activités se déroulent en plein air.

Je demande aux animateurs si c'est plus facile avec des enfants ou des adultes.

« Ca dépend. Les enfants sont plus enthousiastes et ont tout de suite envie d'essayer, les adultes sont plus blasés et ont tendance à se dire « je ne vais pas y arriver ». D'un autre côté, on peut plus facilement donner des instructions aux adultes. »

Les ateliers ont eu beaucoup de succès et de nombreux enfants sont venus.

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Le spectacle commence avec « des méninges au service du ménage » par la compagnie Fabrika Pulsion.

Yves et Adélaïde Delalesse nous font la démonstration de leur lavomatic familial.

Le lavomatic fonctionne vraiment ; pendant la représentation une lessive est faite de A à Z. Tout fonctionne avec de l'énergie humaine, du soleil et de l'eau de pluie.

Au cœur de l'ingénieux dispositif, une bicyclette qui actionne un tambour de machine à laver et un ventilateur de séchage.

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Une toile permet de récupérer l'eau de pluie et la rosée ; une parabole recouverte de papier d'alu chauffe l'eau avec la lumière du soleil.

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Au lieu de nous délivrer un exposé austère sur la décroissance, Yves et Adélaïde préfèrent mettre en scène leur installation dans une histoire.

Les célèbres ancêtres hauts en couleurs de la famille Delalesse nous sont présentés telle une galerie de personnages loufoques.

Ensuite la lessive démarre et nous transporte dans un univers décalé, jusqu'au séchage final. Les clins d'œil au tour de France, au ménage et à l'écologie font rire petits et grands.

Fabrika Pulsion, basée à Orléans, existe depuis 1995.

La compagnie est une fervente partisane du théâtre de rue, cherchant un rapport direct avec le public.

Elle propose plusieurs spectacles originaux, et aussi des actions culturelles : ateliers, interventions, accueil d'artistes.

Le public est invité à se rendre sous le chapiteau, où sont mis à l'honneur les arts du cirque.

Six artistes vont de succéder et faire chacun un numéro.

La sublime Polette réalise une démonstration de mât chinois.

Espace Vectoriel nous présente un spectacle de balles.

Baleine sous Gravillon met en scène un esquimau jouant avec une corde.

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Songe utilise des massues pour nous monter les rêves et cauchemars d'un jongleur.

Mikaël fait un numéro de trapèze, mais son bouquet de fleur lui complique la tâche…

Les Nadrians nous offrent un spectacle de main à main fluide et tout en souplesse.

Le public est très enthousiaste ; même les Crounards, les Monsieur Loyal du festival, vont s'essayer à un numéro.

A l'heure du souper, le festival Sérious nous propose un apéro-concert.

Sur scène, le nouveau groupe « Million Stars Hotel », créé en début d'année.

Ils ont commencé avec trois musiciens, un guitariste, un bassiste et une violoncelliste, puis ils ont été rejoints par une chanteuse et un percussionniste.

Ce soir c'est leur premier concert avec cette nouvelle formation.

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Je leur pose la question inévitable « quel est votre style de musique ? » Ils me répondent « nous sommes « acasique », c'est-à-dire que nous ne rentrons dans aucune case. »

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« Acasique », c'est une belle trouvaille, je pense que ce mot va connaitre un certain succès !

Pour en revenir à « Million Stars Hotel », littéralement « à la belle étoile » ou plus simplement « notre terre », leurs influences sont multiples : les groupes des années 70 comme Gong et Soft machine, plus proche de nous la chanteuse Camille, mais aussi et surtout les musiques du monde, de la musique latine à celle des Balkans.

Ils se définissent comme un groupe de rock, mais plus dans l'esprit et la philosophie plutôt que dans le style.

Ils jouent leurs propres compositions en anglais, en espagnol et en arabe, et bientôt en français.

Leurs textes peuvent être engagés, mais ils sont surtout centrés sur l'humain, comme le sont le folk, le blues et la soul.

Le festival continue avec le spectacle « Au revoir Doudou » de la compagnie « Les Cintrés ».

Four rire garantit pour les adultes, et pour les (méchants) enfants.

Ricardo, Ramon et Raoul, trois clowns semblant tout droit sortir d'un film de Tim Burton, arrivent sur scène pour rendre un dernier hommage à Doudou, le défunt ours en peluche de notre enfance.

Flashback… qu'est-il arrivé à Doudou ? Les enfants sont parfois cruels... le pauvre ourson va en voir de toutes les couleurs.

Le spectacle n'est pas encore terminé que toutes les doublures de Doudou sont déjà passées de vie à trépas...

C'est alors un volontaire du public qui le remplace, pour deux numéros de jonglage à haut risque.

Jubilatoire, le spectacle réveille en nous toutes les bêtises d'enfant que nous avons laissé derrière nous, toutes ses vilaines choses qui nous amusent mais dont il faut avoir honte.

La compagnie « Les Cintrés » est né de plusieurs années de travail au sein d'une structure associative, basé dans le sud Seine et Marne, qui a réuni autour de 5 créations artistiques, une dizaine de jongleurs, acrobates et clowns.

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En 2009-2010, le « Cabaret des Cintrés » a vu le jour, spectacle proposant plusieurs numéros de style différents alliant la manipulation d'objets, la musique, et le clown.

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Le spectacle « Au revoir Doudou » est une nouvelle création destinée au spectacle de rue, joué par trois acteurs.

Deux d'entre eux, jongleurs à la base, travaillent ensemble sur différents spectacles depuis dix ans, puis ils ont été rejoints par un cracheur de feu il y a deux ans.

Ils ont rencontré l'équipe du Festival Sérious lors de la préparation d'un projet humanitaire en Palestine.

Ce soir sous le chapiteau, c'était la troisième représentation d'au revoir Doudou. Pour l'occasion, ils ont adapté le spectacle pour l'intérieur.

La nuit est tombée maintenant, et le public est invité à se regrouper à l'extérieur.

« Les Filles d'Hestia », une création de la compagnie « La Salamandre » va bientôt commencer.

La compagnie est née à Besançon il y a 22 ans maintenant. Elle s'est peu à peu spécialisée dans le spectacle de feu et a acquis une solide réputation dans ce domaine.

La Salamandre a donné des représentations dans plus de 35 pays dans le monde.

Elle compte une dizaine de membres, effectif qui se renouvelle régulièrement. Elle a d'une certaine façon servit de tremplin à plusieurs artistes qui ont poursuivi leur chemin sous d'autres horizons.

« Les filles d'Hestia » est joué par trois acteurs. Une des artistes à l'origine du projet fait partie de la Connexion Humanitaire Roumanie.

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Le thème du spectacle est la sacralisation du feu.

Le feu a ceci de particulier que toutes les religions et toutes les civilisations de l'humanité lui ont donné des attributs sacrés ou magique.

Le spectacle se veut le trait d'union entre le passé et l'avenir.

Le passé est symbolisé par l'allumage de la première flamme avec un arc, comme à la préhistoire. L'avenir est évoqué par l'idée du retour à la nature qui s'impose à notre époque.

Se voulant éloge du féminin, le spectacle est également très sensuel, avec des scènes de danse à couper le souffle.

C'est la tradition, la soirée se termine par un concert. Sur scène, « La prière du Poulet ».

Derrière ce nom étrange, se cache un groupe de musiciens mystiques.

Formé il y a deux ans, « La prière du poulet » est composée de musiciens et chanteurs de différents pays.

Ils s'inspirent des clichés sociaux et religieux des différentes cultures pour les tourner en dérision.

Sur scène ils nous livrent un véritable show, qui fait la part belle à l'improvisation.

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Le concert s'achève avec un public hystérique dans une ambiance grolandaise !

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« La prière du Poulet » est aussi un projet multimédia. Plusieurs clips mêlant animation et vidéo sont disponibles sur Internet et les réseaux sociaux

Le festival se termine dimanche après-midi. Les ateliers d'initiation au cirque qui avaient eu beaucoup de succès la veille reprennent.

Le bouche à oreille a bien fonctionné pour ce festival, le public est encore plus nombreux. La délocalisation du Sérious Road Trip de Besançon à Avanne n'a pas entamée n'enthousiasme des visiteurs, au contraire !

Le premier spectacle, « L'école des petits Robert », ravi les enfants.

Sur scène, un directeur d'école et un professeur un peu farfelus, qui n'hésitent pas à troquer la craie contre une guitare et un micro. Une heure suffit à nos deux héros pour parodier une année scolaire.

Le spectacle est à la fois jubilatoire pour les enfants et une madeleine de Proust pour les parents.

Il s'achève en fanfare avec un appel à manifester contre les cahiers de vacances !

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Robert et Moi est une compagnie créée par trois acteurs. Leurs spectacles allient théâtre et chanson.

Ils ont commencé à faire parler d'eux avec leur spectacle « Vous êtes sur le point de manquer d'humour ».

Plus tard, ils ont eu envie de toucher le jeune public ; le thème de l'école est venu naturellement.

L'après-midi continue en musique.

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Les trois chanteuses des « Touffes qui frisent » nous offre un concert a capella

Leur répertoire est éclectique, allant de la musique du monde au classique en passant par la pop.

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La mise en scène est importante pour elles ; plusieurs costumes et accessoires seront utilisés. Sur les trois membres du groupe, une seule était chanteuse d'origine, les deux autres sont comédiennes.

Le public, d'abord solennel devant l'exercice, s'est laissé emporter par les voix envoutantes.

Place au cirque maintenant. La compagnie du Fil à retordre nous propose son spectacle « T'emmêles pas »

Le spectacle mêle diabolo et acrobaties. La musique a également une place importante dans plusieurs numéros.

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Une autre de ses particularités est de jouer sur le doute entre l'imprévu et le scénarisé. Le public est tenu en haleine jusqu'à la dernière minute.

Hugo et Anouck, les deux artistes, font du cirque depuis leur enfance.

Ils se sont connus à l'école du cirque de Chamberry, et ont décidé de travailler ensemble.

Après quelques numéros, leur projet prend forme. « T'emmêles pas » est leur premier spectacle conçu de A à Z.

Ils l'ont déjà joué une trentaine de fois ; c'est grâce au bouche à oreille qu'ils ont rencontré l'équipe du Sérious Road Trip.

Les meilleures choses ont une fin, ce dimanche soir voici l'heure du dernier concert.

Sur scène, le groupe Marzykos, avec en première partie Crist Rock.

Crist Rock a joué en groupe pendant pas mal d'années avant de se débuter une carrière solo.

Armé d'une guitare, d'une boîte à rythme et d'un micro, c'est une bête de scène que découvre le public.

Son expérience passée lui a donné envie de casser les codes, c'est ce qu'il réussit avec brio.

Le concert de Marzykos commence ensuite.

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Le groupe, créé par d'anciens potes de lycée, a vu le jour il y a deux ans.

On retrouve Nico à la guitare, Manou à la batterie et Flo à l'accordéon.

Chacun a son univers artistique : le rock et la variété des années 80, et la musique des années 30.

Qu'est-ce que ça donne sur scène ? Un rock accordéon festif français, avec quelques références au reggae et au rock à Billy.

Ci-dessous toutes les photos et les vidéos du festival.


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